J'habite, ô mon Dieu, une longue absence de nuits bleues étoilées, blotties dans l'amour...
J'habite, ô mon Dieu, une longue absence de joyeux camarades passant le seuil de ma maison avec des gerbes de moissons printanières improvisées...
J'habite, ô mon Dieu, une longue absence de bouffées chantantes et de rires d'enfants...
J'habite, ô mon Dieu, une profonde absence de chemins fleuris de visites impromptues...
J'habite, ô mon Dieu, une profonde absence de promesses tenues ...
J'habite, ô mon Dieu, une longue absence de courages quotidiens dans la solitude...
J'habite, ô mon Dieu, sur ton chemin de croix.